La Pirogue
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LIÈGE-KORTRIJK

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Message par Marat Ven 8 Fév - 9:39

Nous sommes 7 à prendre part à ce petit voyage dans le plat pays en cette période du creux de janvier. Une assiette de boulgour légumes réchauffé à l’arrache à la baraque nous fera presque rater le train avec mon colocataire Piantalon. L’ayant tellement retardé à force de fignoler mon bagage, il n’aura pas le temps d’acheter de quoi se sustenter dans ce bon vieil Aperto. Un peu irrité par la situation, je lui propose deux Blonde 25 ainsi qu’une canette de Denner qui trainaient dans mon sac pour me faire pardonner. Son sourire immédiat sur ses lèvres ne pourra pas le trahir, nous voilà parti en quête d’aventures. Du côté des autres compères, tout le monde semble au taquet, les bières remplissent les tablettes des wagons CFF, les blagues des uns se conjuguent à merveille avec les crasses des autres. Les contrôleurs ne peuvent qu’observer avec dédain cet attroupement de Valaisans prêts à faire les pitres en dehors du 027. Arrivé à Genève un brin pompette, on s’arrêtera devant l’aéroport fumer les dernières cigarettes d’herbes seuches. On passe les contrôles et on s’arrête au Duty Free. Un sacré piège à Valaisans. Le butin du jour : une bouteille de Vodka, une de Campari et une d’Abricotine en guise de cadeaux pour nos hôtes du week-end. Comme on est un peu en avance, on aura le temps de déguster quelques verres devant la porte d’embarquement. Après avoir subi une petite remontrance pour le verre de Vodka en main au moment de montrer son passeport (pour les moins malins), nous pouvons embarquer à bord de ce superbe Airbus. Une partie prendra place à l’arrière de l’appareil et l’autre au milieu. N’ayant plus rien pour mélanger nos alcools, on s’impatientera de la visite du steward. Une fois arrivé, nous lui passons commande de nourriture et de boisson. S’ensuit un petit dialogue entre notre Petit Prince et le steward du jour qui méritera de figurer sur un support tel que ce forum.

« […]
-Par contre la Calzone, il faudra attendre un peu. Elle arrivera surement à la descente
-On a l’habitude de manger en descente nous.
-Je parlais de la descente de l’avion sur Bruxellles
-Ah, moi aussi.
»

Trêves de witz pour nous, nous finissons nos verres paisiblement et atterrissons à Bruxelles n’est-ce pas. Là, l’effet de l’alcool aura déjà bien agi puisqu’on entendra des hurlées un peu partout sur ce tarmac. Rapidement, je perds tous mes camarades. Après quelques minutes de marche je les retrouve. Mais cette fois c’est Petit Prince qui manque à l’appel. Nous le récupèrerons quelques minutes plus tard, un peu fâché de s’être fait abandonner de la sorte. Le compte est bon, les 7 sont toujours présents, nous pouvons donc continuer notre séjour. Cette fois-ci c’est DJ qui nous quitte le temps d’une soirée à Bruxelles. De notre côté nous prenons un train pour Liège. Un train bondé où nous serons contraint de zoner dans les couloirs de ce convoi. A peine parti que la première crasse survient grâce à la bouteille de Campari qui décidera de se renverser dans le train. Etant un garçon poli et courtois, je me charge de m’improviser homme de ménage sous les commentaires hilares de mes comparses. Quelques instants plus tard, nous apprenons que nous devons changer de train. Chose qu’on fera. Deuxième train avec un peu plus de place, j’en profiterais de poser ma cuite quelques instants pour reprendre des forces. Arrivé à Liège, on tergiversera un peu sur le moyen de locomotion. Finalement, on se dirige naturellement vers un bar. Piantalon retrouve le sourire en remarquant qu’il s’agit d’un Shisha-bar. Pas de bol pour lui, ca sera juste une tournée de Jupiler pour tous et nous déguerpirons rapidement. Juste le temps pour Petit Prince d’égarer son sac à dos. Heureusement que l’espace d’un week-end nous prendrons le rôle de Sandra pour rattraper ses absences. On débarque à l’hôtel après avoir payé 1.60 de taxi chacun. 2 apparts plein centre. Un pour 5 et l’autre pour 2 avec une belle et grande terrasse. De quoi passer un bon week-end. On prend contact avec nos hôtes et un des leurs se met en route. Il apportera un gros sachet rempli de végétation du coin.  Le duo Piantalon-Petit Prince ayant pris leurs quartiers dans le studio auront des étoiles plein les yeux en humectant le Saint-Graal. Un coup de final nous signale que la deuxième voiture est en train d’arriver pour nous récupérer que nous nous mettons en branle. On quitte la chambre et se dirige en direction du resto du soir. Ca sera un charmant resto typiquement liégeois du centre. Sur place, une vingtaine de gars nous accueillent chaleureusement. Petit moment de gêne pour certains au moment des salutations. Poignée de mains ? Une bise ? Deux ? Trois ? Quatre ? Bah ici c’est une bise. Autant vous dire que plus d’un type aura ramassé un vent pendant ces salutations. Mes camarades tenteront l’authentique boulet liégois (boulet pas poulet ! ahhhh) et de mon côté je me contenterais d’un toast avec des champignons à la crème puisqu’on n’est pas vraiment dans un resto veggie-friendly. Qu’à cela ne tienne, je compenserais avec les bonnes bières du coin. On termine le repas et on part tous en farandole non sans avoir pu sortir notre porte-monnaie. Moment de gêne pour nous autre petit suisses de ne pas pouvoir étaler notre fortune. Notamment pour notre ami crâneur « Albatour ». Départ en direction du carré. Pour les non-initiés, c’est un quartier du centre de Liège ou y’a que des bars et la fête c’est 7 jours sur 7 dans un gros bordel. On se met dans un rade et on commence à picoler. Là encore, pas trop de possibilité de sortir le crapaud puisque nos amis belges nous régaleront à coup de tournée de Jupiler. Un marathon de la boisson commence, impossible d’y échapper, à peine le verre au 2/3 vide que sa petite sœur apparaît immédiatement sans avoir besoin de faire des signes. Après quelques heures à s’enivrer joyeusement, on se décide de foutre le camp et d’aller se reposer avant la grande journée de demain. Les plus fêtards resteront encore boire une petite dernière.


Réveil difficile aux alentours de 10h. De la pisse jonchant le sol, un gros Belge qui dort sur la table à manger, je me dis que ceux qui sont resté boire une dernière ont dû faire très forts. Petit thé et café avec croissant et chocolatine rapporté par notre ami belge histoire de se remettre en forme. On tente de secouer les 2 jonquilles du studio du dessus qui semblaient pas en grosse forme, surtout Petit Prince, et on se casse direction la gare pour récupérer notre copain DJ, de retour de son périple à Bruxelles. Une fois le Didjé récupéré, on nous amène au local du PHK (point de rendez-vous de leur groupe) pour la journée du jour. Rendez-vous fixé à midi. On constate que dans chaque groupe on a les mêmes problèmes concernant le respect des horaires. Une quinzaine de mecs sont tout de même là. A peine le temps de claquer une bise à chacun qu’on nous propose une petite dégustation de bière spéciale. Combattre le mal par le mal qu’ils disaient, nous acceptons sans broncher (pour certains) et repartons pour une belle journée de piste. On fera un saut au stade pour installer le tifo où certains Mongos donneront un coup de main pendant que d’autres se cacheront pour éviter de trop se fatiguer. Installation finie, on s’éclipse un petit moment pour visiter les baraques à frite qui remplissent ce quartier du stade. Au menu, des énormes sandwichs d’environ 1km de long avec de la sauce et un peu de frites. Tellement gras qu’on aurait cru apercevoir Karadoc au fond du sandwich. On retourne avec les Liégois pour finir l’apéritif  et on décolle au stade. Fouille très (Yann) sommaire, nous pouvons enfin rentrer dans l’antre du Standard surnommé « l’enfer de Sclessin ». Un beau stade un peu old school, style à l’anglaise, proche de la pelouse, tribune très pentu et les angles pas fermés. Les gars s’installent et préparent le tifo pour le moment venu en donnant les consignes à toute la tribune grâce aux mégas. Avec la chorégraphie du jour quelques RDG et autres torches seront de la partie. Comme on est de passage, on se dit que péter un peu de pyro dans un stade peut-être sympathique donc on se joindra (pour certains) à leur craquage. Joli rendu pour ce tifo, simple mais efficace, surtout quand tout le monde joue le jeu. De quoi se motiver pour ce match. L’ambiance part pas trop mal, les chants sont pas hyper variés (5-6 par mi-temps) mais sont quand même assez entrainant. Par moment tout le stade pousse d’une seule voix et on sent qu’il y a pas mal de ferveur autour du club. Les Ultras Inferno, installé dans la tribune d’en face donnent souvent le ton mais les chants (vu la distance) ne sont évidemment pas les mêmes que de notre côté. En parlant d’eux j’ai pas trouvé spécialement incroyable d’où on était. Un noyau d’une centaine de gars, pour un grand groupe assez réputé, je pensais que leur bloc aurait plus de gueule. A côté d’eux la bache des Hell Side (les hools). Bache de 20-25 mètres de long mais il semblait pas avoir beaucoup de gars actifs derrière. Sur le terrain, Courtrai marque le premier but contre le court du jeu. Le secteur visiteur, placé à quelques mètres sur la droite exultera. Les drapeaux flamands sont brandis en masse. Mais ils resteront assez calme tout au long du match sinon. On aura le privilège de reconnaitre ce connard de Mbia dans l’équipe visiteuse A défaut d’avoir reconnu son nom sur le maillot, sa nonchalance l’aura trahi et après vérifications sur wiki,  on constatera qu’on avait vu juste. Le Standard égalise en deuxième mi-temps (merci la VAR) et on assistera à une joli fin de match palpitante. Archi domination des Rouches et le public sent qu’il peut pousser les siens à la victoire. Chose qui se passera à la 90’. Et goal. 2 à 1 pour le Standard. Explosion de tout le stade, même nous on vibre. On se demandera d’ailleurs quand c’était la dernière fois qu’on avait vibré grâce à un goal victorieux en fin de match. Personne n’a su se rappeler, c’est dire les émotions que nous avons avec ce maudit FC Sion. Le stade s’enflamme et les chants dureront quelques minutes avec participations des latérales. Après quelques minutes d’acclamations avec ola des joueurs en prime, on sort du stade. On voit que tous les groupes ont les mêmes problèmes puisque ca s’engueule pour ranger et porter le matos. Arrivé dans les coursives, tout le monde s’arrête et le PHK lancera quelques chants (notamment en l’honneur de leur 15ème anniversaire qui aura lieu tout au long de l’année) et ca durera un petit moment. Une ou deux torches seront craquées également. Malgré le fait de se trouver dans une tribune pas spécialement ultras, pas mal de gens restent pour chanter et on voit que le groupe a fait un bon taf pour se faire respecter au sein de la T4.

Finalement, nous quitterons le stade peu de temps après direction leur local pour s’enfiler des Jupiler. Ca sera l’occasion de discuter avec pas mal de monde, d’échanger sur nos mouvements, parler répression et des différences entre pays sur fond d’accents belges très prononcés. Toujours intéressant de partager avec des gens qui vivent la même passion que nous. Les mecs sortiront un BBQ avec du mouton et diverses brochettes pour le plus grand plaisir des carnivores présents. Ca sera aussi l’occasion de se réchauffer à côté du grill vu que la température était légèrement négative. Après un long moment passé là-bas, on se décidera de finir quand même par un petit verre au carré. On se fera amener là-bas très gentiment après avoir salué et remercié les gars présents pour l’accueil et les 2 jours passés en leur compagnie. Perchman et Tchibaut décideront de rentrer roupiller un peu et on se retrouvera à 5 dans un bar du centre-ville. Enfin à 4 et demi, le cerveau de Piantoumar étant encore sur off. Il passera sa soirée la tête penché à 90° en direction de télé qui diffusait des clips de perchés. Il se réveillera de manière éphémère sur le son d’Eifel 65 et d’autres sons des années 90. On s’éternisera pas trop et finalement, après 2-3 binouzes on prendra la direction de l’appart vu que le réveil était programmé aux aurores le dimanche. Un réveil un peu difficile mais gérable. On prendra rapidement la direction de la gare non sans avoir ramené quelques gaufres dans la boulangerie de la rue pour ma part. Le voyage en train sera une bonne partie de rigolade, entre audios de Bastoon, pets qui puent et rires fatigués. Changement de train puis arrivé à l’aéroport ou deux de nos camarades devront payer un supplément à cause d’un problème de ticket. Prêt à faire scandale, Perchman se contentera de rouspéter dans sa barbe à coup de « mais c’est pôôô vrai ». Petit détour par le duty-free puis on embarque direction Poubellecity. Après s’être perdu une dizaine de fois entre l’aéroport et la gare de Genève-Aéroport nous réussissons par miracle à tous se retrouver dans un wagon CFF. Retour dans le calme et les mauvaises blagues. Beau séjour, belle mine, bel accueil. Rien à dire. A tantôt.
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Message par Marat Sam 9 Fév - 18:34

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