Etoile rouge Belgrade - Sparta Trnava 07.08.18
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Etoile rouge Belgrade - Sparta Trnava 07.08.18
Etoile rouge Belgrade - Sparta Trnava 07.08.2018
Vendredi 3 août 2018, date de mon deuxième départ en minibus en direction de la Serbie en compagnie de Stefan et d'une poignée de yougoslaves exilés. Il fallait s'y attrendre; le voyage ne se déroule pas exactement comme prévu. Mis à part les inévitables embouteillages dans la région milanaise, le premier aléa de notre trajet intervient à la douane Slovène, où nous sommes retenus 30 minutes pour une vignette expirée. La suite en Slovénie et en Croatie se déroule bien, du moins jusqu'à la frontière serbe. Notre chauffeur reçois un coup de fil dont nous ne connaitrons jamais la nature, et décide de faire demi-tour pour emprunter une autre douane, que cela nous plaise ou non, ce qui aura pour conséquence de nous perdre pendant plus d'une heure dans la campagne croate.
Mardi 7 août a lieu un match de qualification européenne de l'étoile rouge de Belgrade qui reçoit les slovaques du Sparta Trnava. Nous en prenons connaissance, et décidons la veille de s'y rendre.
Le jour du match, nous arrivons en tribune nord environ 1h avant le coup d'envoi. Comme vous pouvez l'imaginer, il y a de nombreuses têtes relativement inhospitalières, et nos conversations en français nous créent une grosse étiquette "étranger" sur le front. J'essaie donc de me faire le plus petit possible. Dès l'échauffement, mon adrenaline monte avec tous ces sifflets et ces chants de voix graves comme j'en avais encore jamais entendu. À notre surprise, ne connaissant rien au mouvement slovaque, le secteur visiteur est aussi bien garni. Environ 600 à 700 slovaques ont fait le déplacement, et surtout ils ont l'air bien chauds. L'entrée des joueurs est accompagnée d'un tifo de feuilles au couleurs serbes à brandir durant 5 bonnes minutes, ainsi que d'une ambiance hors-norme qui résonne dans tout le stade. C'est évident, je suis sur le point de vivre une expérience que je n'ai encore jamais vécu. L'etoile rouge ouvre le score sur penalty à la 24'. C'est l'explosion de joie dans notre kop, et le stade s'enflamme. Une minute après, c'est l'égalisation, et les slovaques décident de tous descendre à la barrière de leur parquage.
En ce qui me concerne, je ne regarde que très peu le terrain, je suis impressioné par cet immense kop où tout le monde chante et lève les mains depuis le noyau, jusqu'au sommet du gradin où nous nous trouvons. Je chante les 2-3 chants que je connais, et marmone bêtement la mélodie des autres chants pour ne pas trop me faire remarquer.
La deuxième mi-temps n'est que peu intéressante sur le terrain. On ne va pas se mentir, on ne se rend pas au Rajko Mitić Marakana Stadium pour voir du beau foot, au même titre qu'un déplacement dimanche après-midi à Vaduz. Le ton en tribune est identique qu'en première période, et l'atmosphère devient plus tendue en fin de match, où Zvezda rate plusieurs occasions de s'emparer de la victoire.
Dommage, j'imagine le bordel si l'étoile rouge prenait l'avantage en match européen dans le temps aditionnel. La rencontre se solde donc par le score de 1-1, et cette magnifique expérience, qui, je l'espère, n'est que le début de la découverte des stades européens...
Benji.
Vendredi 3 août 2018, date de mon deuxième départ en minibus en direction de la Serbie en compagnie de Stefan et d'une poignée de yougoslaves exilés. Il fallait s'y attrendre; le voyage ne se déroule pas exactement comme prévu. Mis à part les inévitables embouteillages dans la région milanaise, le premier aléa de notre trajet intervient à la douane Slovène, où nous sommes retenus 30 minutes pour une vignette expirée. La suite en Slovénie et en Croatie se déroule bien, du moins jusqu'à la frontière serbe. Notre chauffeur reçois un coup de fil dont nous ne connaitrons jamais la nature, et décide de faire demi-tour pour emprunter une autre douane, que cela nous plaise ou non, ce qui aura pour conséquence de nous perdre pendant plus d'une heure dans la campagne croate.
Mardi 7 août a lieu un match de qualification européenne de l'étoile rouge de Belgrade qui reçoit les slovaques du Sparta Trnava. Nous en prenons connaissance, et décidons la veille de s'y rendre.
Le jour du match, nous arrivons en tribune nord environ 1h avant le coup d'envoi. Comme vous pouvez l'imaginer, il y a de nombreuses têtes relativement inhospitalières, et nos conversations en français nous créent une grosse étiquette "étranger" sur le front. J'essaie donc de me faire le plus petit possible. Dès l'échauffement, mon adrenaline monte avec tous ces sifflets et ces chants de voix graves comme j'en avais encore jamais entendu. À notre surprise, ne connaissant rien au mouvement slovaque, le secteur visiteur est aussi bien garni. Environ 600 à 700 slovaques ont fait le déplacement, et surtout ils ont l'air bien chauds. L'entrée des joueurs est accompagnée d'un tifo de feuilles au couleurs serbes à brandir durant 5 bonnes minutes, ainsi que d'une ambiance hors-norme qui résonne dans tout le stade. C'est évident, je suis sur le point de vivre une expérience que je n'ai encore jamais vécu. L'etoile rouge ouvre le score sur penalty à la 24'. C'est l'explosion de joie dans notre kop, et le stade s'enflamme. Une minute après, c'est l'égalisation, et les slovaques décident de tous descendre à la barrière de leur parquage.
En ce qui me concerne, je ne regarde que très peu le terrain, je suis impressioné par cet immense kop où tout le monde chante et lève les mains depuis le noyau, jusqu'au sommet du gradin où nous nous trouvons. Je chante les 2-3 chants que je connais, et marmone bêtement la mélodie des autres chants pour ne pas trop me faire remarquer.
La deuxième mi-temps n'est que peu intéressante sur le terrain. On ne va pas se mentir, on ne se rend pas au Rajko Mitić Marakana Stadium pour voir du beau foot, au même titre qu'un déplacement dimanche après-midi à Vaduz. Le ton en tribune est identique qu'en première période, et l'atmosphère devient plus tendue en fin de match, où Zvezda rate plusieurs occasions de s'emparer de la victoire.
Dommage, j'imagine le bordel si l'étoile rouge prenait l'avantage en match européen dans le temps aditionnel. La rencontre se solde donc par le score de 1-1, et cette magnifique expérience, qui, je l'espère, n'est que le début de la découverte des stades européens...
Benji.
Benji- dordon
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