La Pirogue
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SpVgg Fürth – SV Darmstadt

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Message par Marat Lun 19 Juin - 23:46

SpVgg Fürth – SV Darmstadt

Ma journée de samedi début matinalement sur les hauts de Signèse pour tailler la vigne. Le premier verre de blanc sera consommé dès 11h, et je me dis direct que la journée/week-end sera long. Sachant que le vin qu’on produit est surnommé « le poison », il me faudra forcer un peu pour finir. Bref, je m’égare déjà. A peine le temps de bosser un peu que je file à toute allure à St-Léo direction Chamoson pour rejoindre les amis et fêter l’anniversaire du surnommé « petit italien à talonnette ». Sportiva plein de terre, bob vissé sur le crâne, je me fonds rapidement dans la masse de cette petite terrasse guindée. Apéros à toute vitesse puis entrée et plat, accompagné de vin. On continue sur les digestifs avec toute sorte de truc à te rendre aveugle tel de la Chartreuse. L’après-midi passe vite et je me rends compte qu’il faut que je rentre chez moi avant le fameux départ.

Bon tout ce paragraphe inutile pour dire que finalement, après avoir préparé mes affaires, mon sac, pris une douche etc. j’arrive à la gare à l’extrême limite, sous les hochements de tête d’Alan le type responsable. On rentre dans le train et je remarque que l’Irlandais est présent. M’imaginant une drôle de combine, j’apprendrais qu’il partagera juste le trajet jusqu’à Bern avec nous, il filera du côté de Bale lui. Biof nous rejoint à Sierre non sans un sac rempli de binch et le trajet peut débuter tranquillement. A mes côtés Will, 2K, LeDiog, Francis et SuperSpina. Après un changement de train à Viège on embarque dans un convoi blindé. Malins comme nous sommes, nous prenons la direction du wagon restaurant pour continuer à picoler, à 6 balles la bière. Mais bon la vue est joli (surtout dans le Lötschberg) et au moins on est assis. En passant par Thun on verra quelques maillots du club local qui fera réagir Biof. Mais c’était que des mastres. On arrive sans encombre à Bern et on commence à déambuler, non sans passer inaperçus. On croise même quelques types plus ou moins lookés. Mais RAS, on prend de quoi grailler et on part dans un pub en attendant le bus. Quelques pichets plus tard, on trace en direction de Neufeld. Quelques personnes attendent le bus et auront le plaisir de voir débarquer le cirque sédunois avec des types qui parlent fort et chantent n’importe quoi. A 2 doigts de me joindre à eux pour critiquer cette bande de jeunes loubards. Je reçois un SMS m’indiquant qu’il y a du retard du bus, 1h de retard. On reçoit ça vraiment au moment où on arrive. La panique, certains cherchent des bars sur google Maps, pendant que d’autre profitent d’avertir nos camarades allemands qu’il n’y aura pas forcément besoin de venir nous chercher à 6h du mat. Francis aura la brillante idée de proposer aux plus grosses trognes de commander quelques bières « au cas où ». Il n’en faudra pas plus pour qu’un livreur Uber Eats débarque avec 5-6 cannettes pour la modique somme de 40 balles. Quand on a soif on compte pas. Finalement le bus arrivera plus tôt que prévu, genre 30-40 minutes en retard seulement. On grimpe dedans et on se pose au fond, comme le machin était vide. Trajet de bus qui passera relativement long et qui sera entrecoupée de deux petites pauses police, dont une au milieu de l’Allemagne. Jésus Teixeira aura quelques sueurs froides en remarquant qu’il n’avait pas pris sa carte d’identité portugaise sur lui. On pensait devoir le laisser sur place, mais finalement ils le laisseront passer. On arrive à Nurnberg avec une heure et demie de retard au moins. On se dit que c’est pas plus mal pour nos collègues allemands qui n’ont pas eu besoin de se réveiller trop tôt pour nous récupérer (quoi que). Les mecs nous préviennent quand même qu’il faudra pas trop trainer, Nuremberg étant leur ville rivale, ils n’ont pas envie de s’éterniser là. D’autant plus que le FCN jouait en dép et le point de départ des cars n’était pas très loin d’où on arrivait. Finalement on sort du car et on trouve rapidement les benz et on se taille. On sent quand même les mecs tendus par tout ça et on est un peu désolé d’avoir à faire subir cette escale. Une dizaine de minutes plus tard, la tension retombe et on arrive à Fürth où d’autres ultras nous attendent. Il est même pas 8h du mat et déjà 5-6 mecs et meufs sont là pour nous accueillir. Et quel accueil ! On nous tend un sac de type tote bag avec dedans une écharpe, un pins ainsi qu’une grande bière fraiche. Il n’en faudra pas plus pour que les plus assoiffés de la bande (difficile à choisir entre Biog, Diogo et Max) décapsulent les choppes. Certains allemands suivront le mouvement et commencent à boire. De mon côté, avec le peu de sommeil et la longue journée qui nous attend, je ferais le choix de temporiser un peu avant de m’en foutre plein le gosier. Finalement, il aura fallu à peine 5 minutes pour que je cède à la pression sociale étant totalement faible et influençable. On fera une petite visite d’une partie de la ville avant de rejoindre le bar où une vingtaine de types sont déjà présents (il est 9h du mat par là et le match est seulement à 15h30). On nous sert rapidement des choppes et on se dit tous que la journée va être difficile à gérer si on est déjà à un litre alors qu’on n’a pas passé l’heure à deux chiffres. Bref peu importe, on est là pour kiffer, tout le monde nous salue et se montre gentil avec nous, presque trop en sachant qu’on a juste de bons contacts entre certaines personnes de nos deux tribunes respectives. Il fait beau et la chaleur commence à monter, les conditions sont idéales à une bonne journée sportive. Peu après les 10h, un plateau de shot nous parvient. Je pense qu’en voyant Biof et les autres, ils ont vite dû cerner à quoi on se nourrissait. On en profite pour se commander des currywurst (même une version vegan pour les types comme moi) et on continue à s’enivrer gaillardement. On discute un peu avec tout le monde, on file nos sticks. Eux également. Jonas le linguiste (celui qui apprend le français parfaitement en deux mois) nous offre même une fanzine chacun traduite en français (traduit grossièrement par une IA on va pas abuser) mais le geste est vraiment appréciable. Malheureusement, seule une fanzine reviendra en Valais. Elles feront partie des différents objets disparus au cours de ce trajet (j’y reviendrais). On nous présente les mecs de Cerignola (amis depuis deux ans environ avec Fürth). Ils sont 10-15 à être venus depuis les Pouilles. A l’italienne, ça va de 23/25 ans à 60 ans. Quelques vieilles ganaches. Je profiterai de parler la même langue qu’eux pour discuter un peu et partager sur le mouvement. Un des types me dira quand même qu’il a fait parti d’un groupe du Toro quand il était jeune et qu’il a habité à Turin en…1991. Ah ouais, j’étais même pas né. Ils partagent une sorte de point commun avec Fürth en étant une petite ville proche de la grande. En effet, Cerignola se trouve être pas très loin de Foggia (35 km).

La discussion se poursuit en allant visiter de la tour/hôtel de la ville (Rathaus). En effet, nos allemands nous incluent dans la visite faite aux Cerignolani. Le capo de l’autre groupe (Stradevia) nous ouvrira les portes et nous fera une petite visite jusqu’au sommet de la tour qui donne une vue imprenable sur toute la ville et même plus loin. Combiné de l’alcoolisme, du foot, de la fraternité ainsi que du tourisme sain, que demander de plus. De retour sur la rue principale on observe que les bars sont de plus en plus remplis. D’ultras mais aussi de simples fans. Également des lambdas de Darmstadt sont dans les parages mais aucune animosité du fait de la non rivalité entre les deux clubs, mais également qu’en Allemagne il y a globalement une barrière assez distincte entre fans et ultras qui fait que les lambdas sont rarement attaqués gratuitement. En nous baladant, on tombera même sur le coach de Fürth, lequel prendra le temps de nous serrer la pince et fera une photo avec nous (et surtout les quelques locaux qui nous guidaient parce qu’on n’aurait jamais su qui c’était).  Bref, le club et la ville respirent un air sain et authentique. Choses que nous ne sommes plus forcément habitués dans les entrailles de Tourbillon.
Plus de souvenir précis de tout ce qu’on a fait, mais de mémoire on partira en direction du stade assez tôt. Cortège bien massif, quelques chants sont lancés par moment. Heureusement, le rythme de croisière est moins rapide que lors du derby contre Nürnberg. Lorsqu’elle seront sous le pont, le capo proposera à la foule de se scinder en deux pour faire une espèce de mosh pitt de métalleux. On se pliera au jeu et on se mélangera à la foule dans une ambiance festive. Arrivés aux abords du stade, on prendra la direction du bunker où le local des Horidos se trouve. L’occasion de boire encore une bière, mais surtout de préparer l’installation du tifo. Présentation de la chorégraphie au beamer avec explications, et même traduction en italien (et vite fait en français). La responsable nomme les 30-40 personnes qui auront des postes attitrés dans un silence religieux. Tout le monde écoute et sait ce qu’il a à faire. C’est parfaitement ficelé. De quoi faire bander Alan et de le faire hésiter à se naturaliser allemand. Une fois les instructions données, on part vraiment au stade. Les mecs nous proposent de passer à leur cabanon qui fait office de table matos. Ils nous demandent de choisir un t-shirt/pull qu’ils nous offriront.  Comme si nous n’étions pas assez gâtés. On en profitera pour se parer de vert et blanc pour être dans les couleurs de la tribune.

Concernant le match, ça restera une énigme pour beaucoup. On a tous plus ou moins eu le coup de mou tant redouté de la journée. Je me demande si je me suis pas endormi debout à un moment donné. L’alcool et la chaleur n’aidant bien évidemment pas à rester à fond. Et on essaie tant bien que mal de reprendre les chants, mais en allemand c’est pas toujours simple. Le bon Deka se retrouvera en chaussettes dans les tribunes pour un prétendu mal aux ieps. On donne encore une belle image de gitanerie sur l’ensemble du match. Un match qui sera aisément remporté par les locaux sur le score de 4-0. Assez fou en sachant que Darmstadt jouait son titre de champion de 2. Bundesliga. D’ailleurs, ils passeront 2ème et la remise du trophée qui aurait pu (du) avoir lieu dans ce stade n’aura pas lieu. Les 4000 fans de Darmstadt seront déçus mais compenseront en repensant à leur promotion déjà acquise. A noter la présence de nos amis des Urban Squad avec les visiteurs. On les entendra presque jamais. Côté Fürth, le score aidant grandement, ca sera vraiment bien et les gens seront motivés à terminer en beauté. Encore une fois, plus vraiment beaucoup de souvenir du match en lui-même hormis que c’est long 90 minutes. A la fin de la partie, les joueurs du SpVgg viendront fêter devant le secteur, ils seront remerciés pour la prestation du jour ainsi que pour la saison (bien qu’en demie teinte). Le stade se vide peu à peu. Quelques chants plus ultras, quelques-uns notamment pour leurs amis italiens. Une banderole leur sera même destinée avec photo à la clé. Apparemment on s’est retrouvé sur la photo mais j’ai pas le moindre souvenir. On se met ensuite en direction du bunker. On continue d’abord à boire des bières dehors vu la météo sympathique. Un camion de glace viendra même nous rendre visite pour mon plus grand bonheur. Puis on commence la soirée dedans sur fond de musique ancienne et pas seulement. Un petit air d’après-ski ou de fête traditionnelle parfois vu les chansons de pochtrons auxquelles on a le droit. Il nous faudra un moment pour reprendre vie mais on y parviendra. On nous arrose en permanence de bières et même de choppe d’Aperol Spritz. Une belle tablée de pizza ainsi que des divers apéritifs viendront couronner cette belle journée. Pas oublier qu’il y avait une quinzaine de ritals et qu’ils avaient surement envie de manger pas n’importe quoi. A un moment de la journée on sera plusieurs à recevoir un kit drogué composé de feuille à rouler et grinder. Et même un packson de CBD pour moi. Bref, accueilli comme des rois à en être mal à l’aise. On se finira dans ce bunker plus ou moins bien. Entre le petit jeune qui gerbe dans sa casquette et qui fait l’objet de la préoccupation des 10 types (dont des ritals) par son semi coma, d’autres qui perdent veste, t-shirts, sac et autres objets, Biof qui fait du Biof. On montrera assez vite nos talents de pochtroneries même si avec Francis on tentait tant bien que mal de limiter les dégâts et d’éviter un scandale. Après avoir perdu Willy et Francis, retournés à l’hôtel pour coucher le petit vomito, nous nous finirons dans la chambre de la drogue, un espèce d’espace fumeur où les pires éléments se retrouvent dans un esprit pas très bon enfant. Pas étonnant de retrouver Biof, Max et Diogo en ouvrant la porte. On matera des vidéos de tifos/chants de Fürth en écoutant de la musique ultra répétitive qui te bouffe les 3 derniers neurones. Après plusieurs tentatives vaines, Anton, notre ange gardien, réussira à nous extraire de la pièce de l’enfer et nous prendront un taxi direction l’hôtel. Arrivés à la chambre, on remarque que Vomito est en PLS habillés dans son lit tandis que Francis frôle le malaise cardiaque en voyant des types bourrés rentrer dans sa chambre. Et au milieu de tout ça, notre deuxième ange gardien(nne), Iris, veillant sur eux en attendant notre retour pour s’assurer que tout le monde soit en vie. On remercie infiniment nos amis du jour pour l’accueil et pour l’aide logistique pour l’après soirée tout en excusant des excès de certains et on se dit ciao. Les deux tourtereaux nous disent qu’ils viendront nous saluer solennellement demain sur le quai de la gare. Il est 2h et des poussières, ça fait bientôt 36h que je suis en piste ou presque alors se foutre dans un pieu douillet, relève presque de l’orgasme.

7h30, les premiers réveils sonnent. Entre l’envie de se défenestrer et de d’abandonner tout projet pour la journée, difficile de choisir. Finalement, j’opterais pour une grosse chiasse sur le trône. On se douche, se prépare et on va réveiller la chambre du dessous qui sera dans un état épouvantable. On décide de se séparer pour gagner du temps. Une équipe composée de Biof et moi-même partira à la recherche de boissons et éventuellement de bouffe, pendant que le reste attendra le(s) dernier(s) avant de prendre le train. Jour férié oblige, les rues sont désertes. Mais vraiment déserte. Du style à croiser moins de 5 personnes sur 10 minutes de marche. On trouvera une espèce de kiosque. Pendant que je m’affaire à prendre de l’eau, des chips faisant office de kit de survie, Biof trouvera intelligent de faire 3 allers-retours depuis le frigo pour chopper une dizaine de cannetes de bière. Rien qu’à y penser j’ai la gerbe. On arrive finalement sur le quai juste juste. Les autres sont déjà là, ainsi qu’Iris et Anton. On les remercie encore infiniment pour cette fabuleuse journée et on file dans le train. Changement à Munich pour prendre un espèce de regio de ses morts totalement bondé, et ce pendant presque 3h qui seront parmi les plus difficiles de ma vie tant j’étais dans le mal. Les autres semblaient être bien puisqu’ils picolaient entre les wagons (non climatisés) comme si de rien était. Finalement on atteindra la Suisse et on se dispersera pour éviter de faire une mauvaise rencontre avec les St-Gallois. Quatre prendront un taxi pendant que Francis et moi nous nous octroieront une petite pause au bord du lac de Constance. Bien envie de rester là, mais ayant promis de tenir compagnie à Martenet, je me vois dans l’obligation de prendre la direction de Wil afin de pas réussir à voir le match et à zoner dans cette Wille (hihi). Bref, le reste ça appartient au dép de Sion et j’en ai assez fait pour ce CR.

Pour résumer pour ceux qui auront envie de lire que ça, c’était vraiment sympathique. Je vais faire mon constat qui n’engage que moi mais je trouve vraiment cool de pouvoir avoir de bons contacts comme ceci. Bien sûr que tout le monde ne se sent pas concernés mais je pense que c’est quand même enrichissant de pouvoir partager avec des mecs qui vivent la même réalité que nous (plus ou moins) dans un pays différent. Que ce soit pour des tifos, matos, stratégie contre la répression, on peut vraiment en apprendre beaucoup en côtoyant de près un groupe. J’ai toujours eu de la peine avec le mouvement allemand, que je trouve trop organisé, trop carré et qui manque forcément de folie et de spontanéité, donc avant d’y aller, j’avais un avis pas spécialement positif même si je demandais qu’à être surpris en bien. Mais après 2 visites, je dois dire que j’ai changé de perspective et que je comprends aussi leur fonctionnement, beaucoup plus acharné et passionné que je l’aurais imaginé. J’aurais toujours une préférence pour le tifo à l’italienne, mais les allemands m’ont fait forte impression quand même. Et eux aussi ont beaucoup apprécié Sion, sa ville et ses supporters. Ils sont assez stupéfaits de voir qu’on n’a jamais cessé (ou presque) d’encourager le club malgré les multiples saisons à jouer contre la relégation et malgré un président qui se sert de notre équipe comme d’un jouet. Ils trouvent aussi que Coppet est un sacré phénomène mais ceci n’a rien à voir. Vivement la ligue B et le prochain match à Fürth.
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Message par Marat Lun 19 Juin - 23:57

avec le coach :

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La fameuse banderole où on est dessus :

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Socketten Bier :

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le régio de l'enfer au retour :
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