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SpVgg Fürth - Karlsruher SC

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Message par Karlos Mar 3 Oct - 17:45

Tout commence un vendredi du mois de septembre. Voilà arrivé le jour J que nous attendions, on se casse bordel. Vendredi après-midi je m’en vais récupérer le bolide allemand de la maman à Fumatse (Sandra t’assures). Le week end commence sur les chapeaux de roue, le petit prince me laisse un véhicule sans essence, sympa on commence le week end avec des frais. Je retourne en cours pour finir cette belle journée par deux heures de physiques pour ensuite aller récupérer un assortiment de fromage offert par Sandra (t’assures vraiment beaucoup le S). Après toutes ces aventures, je me dirige du côté du pub pour aller récupérer notre vegan attitré Marat, qui arriva les mains pleines de victuailles typique valaisans pour nos amis germains. Cadeau chargé on s’en va récupérer le petit William qui attendait patiemment avec sa glacière (salut Psyko). On se casse après vite fait bien fait direction le canton de Vaud pour récupérer le dernier élément qui compose notre voiture, Martenet. Celui-ci nous attendait aux Salines accompagné d’une floppée de bières prêtes à être déguster durant le trajet. Tout le monde est installé, enfin nous voilà parti direction Schaffouse, en espérant pouvoir au moins voir 15 minutes du match. Essayer pas pu on arrive à la fin. On essaie de se faufiler du côté du stade pour aller rejoindre camarades, malheureusement on n’y arrive pas et après un détour pour essayer de contourner, on se retrouve face à tous les supporters de Schaffouse sortant du secteur. Heureusement ils n’ont rien compris et on est parti sans embrouilles. On attendra du coup le minibus nous accompagnant sur un parking côté allemand. Quelques minutes sur ce parking et nous serons rejoint par le minibus de l’enfer. On se salue rapidement avec les deux gars de Fürth présent dans le mini et on se casse, le proprio du Kebab voulant fermer son parking. On arrivera à Fürth vers les 2h30, suivi de nos amis du minibus. Chacun récupère sa chambre et son colocataire. Je me retrouve avec le petit prince, à qui je décide de faire la lecture pour l’aider à s’endormir. Quoi de mieux pour ça que la lecture du nouveau testament gracieusement mis à disposition par l’hôtel. A ce moment-là, Diogo et Max décident de nous rejoindre. Je leur clame donc ainsi le vers concernant la place de la femme dans la société (et je vous jure c’est du pur hasard). La première nuit se termine donc ainsi.

Premier réveil à Fürth, la ville est très belle, mais très calme. 9h tapante je me douche et rejoins les locaux qui nous attendaient en bas de l’hôtel pour aller manger le petit dej. On attend les derniers comme d’habitude, impossible d’être à l’heure. Direction le petit déjeuner qui sera apprécié par nous-même après s’être nourris de sandwich pour les plus chanceux, ou de clopes. Les plus solides auront remplacé le café par une bonne choppe histoire de se mettre dans le bain. Evidemment Marat devant faire différent de tous, prendra un mimosa pour commencer son périple.  Les autres suivront de près puisque les locaux nous feront venir une tournée de shot Bloody Mary. J’ai cru que mes toasts ressortaient à ce moment-là, jus de tomate vodka à 10h30 c’est pas ouf. S’en suit un petit trajet en ville avec des petites explications sur les différentes bâtisses de la ville, comme la présentation de la maison dans laquelle a été fondée le club. On prend le bus et direction leur local, enfin bunker. Oui ils ont un bunker les salooo. C’est un lieu ouvert à tous dans l’ensemble, on peut y voir des grills et des tables à l’extérieur, c’est les 120 ans du club, ils ont préparé de quoi se mettre plutôt pas mal. On arrive accompagnés de nos amis vert et blanc dans un local au deuxième étage de ce bunker (local réservé uniquement aux membres du groupe) et on rencontre tout un groupe en réunion afin d’organiser le tifo du match. Littéralement, ça leur a pris 5 minutes pour monter les équipes du tifo et des banderoles, chacun se proposant de lui-même. Ça change de nous qui devons toujours courir derrière les gens. Fini l’organisation, nous sommes présentés au reste du groupe qui nous accueillera chaleureusement à coup de bières et d’applaudissements. A ce moment-là, j’en ai vu 2-3 me regarder de travers quand j’ai refusé la bière qu’on me tendait. Plus de peur que de mal on me tend une bouteille d’eau à la seconde. On se sert vite fait la main et il est l’heure d’aller au stade, stade se situant littéralement à 150m de leur local. On passe la fouille on se dirige vers le gradin. Je remercie le gars de Fürth dont je ne sais toujours pas le nom de m’avoir fait visiter le stade. On se barre en latéral pour avoir un meilleur visuel sur le gradin domicile et visiteur. On se rapproche gentiment des visiteurs et on observe les différentes bâches de groupe. Présence de Strasbourg, Zurich et Berlin du côté de KSC. On resort de la latérale à coté de l’entrée visiteur, et je perds quelques minutes à observer les supporters adverses arrivés en bus depuis la gare.
Arrivé dans le gradin, je reste bouche bée par la beauté de leur gradin peint de long en large aux couleurs du club et des deux groupes, Horidos 1000 (groupe principal) et Stradevia. Quand je vous dis que tout le gradin est peint, ça va de la cantine au toit en passant par les marches du gradin. Le travail réalisé est dingue. On s’installe gentiment dans le gradin, droit derrière leur bâche, quasiment en plein milieu de leur noyau. Même Jezzone est descendu, on saluera Francis resté plus haut avec ses béquilles.

Le match commence par leur hymne et s’en suit du tifo réalisé pour les 120 ans du club. Tifo à peine ranger que la première action pour Fürth arrive, et c’est un goal. Le gradin explose. Certains supporters de KSC un peu plus turbulents, décideront de sortir de leur secteur pour en venir en découdre, ils seront stoppés par les stadiers, enfin un stadier arrêtera le coup avec sa mâchoire, ce qui fera pointer le bout du nez à la police présente non loin de là. Les heurts se terminent et les gars remontent dans leur gradin, et s’en suit l’égalisation du club visiteur, puis Fürth remarque quelques minutes après. 2-1 après 12 minutes de jeu, ça promet. Les actions se suivent, on ne comprend pas forcément tout, les chants sont vivants, Domi (le capo) n’hésitant pas à arrêter les chants et les relancer afin de remotiver les gens, les gars de Sion se retrouveront à torse poil au milieu du gradin afin de bien montrer nos corps d’athlètes. A la fin de la première mi-temps, il y a 3-3 et Fürth joue à 10 contre 11. On remerciera les gars de fürth de nous avoir offert des bières, elles ont quasi toutes volées pendant les goals. Mention spéciale à Martenet qui s’est pointé dans le gradin avec des bières et qui s’est vite fait remettre à l’ordre, Jezzone ayant pris soins de lui expliquer que c’était mal pris le fait d’offrir des bières en tant qu’invité. Bref, à peine le temps de s’enfiler une cigarette d’heurbe seuche, que la deuxième mi-temps reprend de plus belle. Celle-ci sera accompagné par un seul goal qui donnera la victoire à l’équipe domicile. Le matos est rangé, le tifo aussi, comme pour nous, ils entonnent quelques chants en fin de match. Un, particulièrement aura du succès avec nous, on restera dans le gradin à chanter avec quelques gars en tout cas pendant 10-15 minutes, jusqu’à ce qu’on nous convie gentiment de sortir du gradin. Score finale SPVGG Fürth 4 – 3 Karlsruher SC.

S’en suit un retour au local, nos compères allemands comprendront que malgré la précision de l’horlogerie suisse, nous serons à la bourre pour y retourner (on se demande ce qu’il a bien pu se passer dans ses chiottes). Arrivé au bunker, la fête est repartie de plus belle, la musique fait vibrer toute les générations présentes à l’extérieur, l’odeur de saucisse grille s’empare du quartier. Avant de faire la fête nous sommes conviés dans leur local. Un discours est fait afin de féliciter les personnes ayant participé au tifo, s’en suit un petit discours de remerciement des gars d’Heidenheim, puis Bayreuth, puis Kaiserslautern, puis nous. On dira merci aux personnes parlant allemand du groupe pour avoir traduit ce que Francis lui susurrait à l’oreille. La soirée commence donc sur des applaudissements. Puis arrive le moment ou j’entend parler d’une smoking room. J’ai pu fumer durant le match, mais je croyais vraiment qu’ils n’en n’étaient pas friands. Que nenni, je rentre dans cette salle, c’est un nuage qui pointe le bout de son nez et qui me met une claque. J’étais arrivé au bon endroit. Ça en roule un puis deux, puis ça fume le produit de Fürth, je tousse, on se moque de moi, je leur fais fumer ce que j’avais, ils toussent, je me moque d’eux. Les rires. Puis nous sommes reconviés une dernière fois par les gars du groupe qui une fois de plus nous remercient d’être venu et nous offriront des bouteilles de vin aux couleurs du club, qu’ils ont réalisé pour les 120 ans du club. Marat n’hésitera pas à s’enfiler un sportif 3dl de vin blanc. Les discussions et la musique reprend de plus belle. Je m’installe à une table avec Jezzone, William et Quentin, lorsque nous voyons arrivé un pot de légumes au vinaigre. Quentin sautera sur l’occasion pour y plonger la main entière. S’en suit un défilé de verre. Des cocktails à la pastèque, à l’ananas, des bières, des shots à la tomate, café Borhetti et j’en passe. On se retrouve avec 15 verres sur une table, je peux vous dire que les valaisans se sont pas fait priés. Arrive le moment de manger, la grillade ayant eut un franc succès, ils se verront dépassé et nous proposerons de nous commander des pizzas, n’ayant plus de quoi nous faire vivre sur le grill. Chacun commande sa pizza, on attend une vingtaine de minutes pendant lesquelles tout le monde se perdra à discuter avec tout le monde. Jezzone aura même convaincu un type de venir voire des combats de Reine.
Les pizzas arrivent nous remontons nous installés afin de manger, et c’est à ce moment que Marat débarque dans un état qui nous fera bien rire, il essayera tant bien que mal de manger sa pizza, mais celle-ci restera bien en place dans sa boîte. Il s’endort à table, on le réveil tant bien que mal, jusqu’à que celui-ci décide d’aller boucher l’évier des chiottes. On l’installe sur un canapé et les locaux lui mettront un une poubelle sous la tête qui lui servira tout au long de la soirée. Les Sédunois sont comme à la maison, vraiment personne n’a fait sa soirée ensemble, perso j’ai passé la plus part de ma soirée dehors à fumer des clopes à discuter avec les locaux accompagné de William, Marat mourrait dans un canapé, Diogo et Max gambadait entre les différentes salles, mais ayant quand même une petite préférence pour la smoking room, Jezzone et Francis ayant racheté le local, se retrouveront à une table avec les plus vieux du groupe (ou ceux ayant des problèmes d’articulations), en bref tout le monde est à l’aise avec tout le monde, les gars de Fürth n’ayant aucun problème à venir discuter avec nous. La soirée s’en suit, nous décidons de nous en aller avec William et Tartuffe, et décidons de récupérer Bodrito. On le lève tant bien que mal, il descend lentement les escaliers pour arriver au premier étage (où il sera accueilli par Quentin qui sans la moindre hésitation, commencera à jouer avec le sac de vomis de Marat, ne comprenant pas ce qu’il avait dans les mains. Tout le monde se moque de lui, mais il lui en faudra plus pour se laisser abattre, il ira chercher un compagnon de Fürth et lui montrera sa nouvelle trouvaille. Celui-ci ne comprenant pas, il se fera vite surprendre quand Fumatse lui dira en rigolant à cœur pleins : "It’s vomit heheh !", il comprit que les gars de Sion était à un autre niveau. Après la danse du vomis, on se fait ramener par une demoiselle qui fera comprendre à Marat qu’il ne devait pas vomir dans sa voiture, il lui fera la conversation jusqu’à l’hôtel pour lui montrer qu’il allait bien. On rentre, on pose Marat et on remonte dans une chambre pour aller fumer quelques clopes avant de se rappeler qu’on avait encore faim. Petit KFC ramené par Sasa, qui ne priva pas de se moquer de Tartuffe quand celui-ci commença à lui donner les chiffres de la commande en Français. Puis après une demi-heure, on se fait rejoindre à l’hôtel par Max, Alan et Quentin. On notera l’effort d’Alan pour commander de la bouffe pour lui et Max mais qui ne la récupéreront jamais car endormi dans leur chambre. Je connais un livreur qui a du se remplir le ventre, mais on saura jamais de quoi, Alan ayant effectué une commande surprise. Je sors fumer mon joint et ma clope et je retrouve Quentin dans la chambre avec littéralement tout encore sur lui. Je lui enlève sacoche et chaussures, mets son natel à chargé lorsque celui-ci décida de sonner à pour un cacheton. Ton natel a failli voler par la fenêtre le Santcho. En bref, un samedi plus que concluant pour les sédunois.

Voilà le dernier jour qui point le bout de son nez. Je me lève avec un peu de retard et m’en vais prendre une douche (sans vous mentir, je pense être celui qui a pris le plus de douche du week end, au nombre de 2). On sent que ce matin les esprits sont moins vifs et motivés, mais bref les Fürthois nous attendent de nouveau en bas de l’hôtel pour partager un dernier petit-déjeuner ensemble. On va donc dans un petit restaurant turc qui propose des sacrés merveilles. Même pas le temps de commander, qu’une ribambelle de plats arrivent, des œufs brouillées en passant par du suçuk, pour finir avec des plats sucrés. Au total pas moins de 10 plats posés sur la table. Les plus affamés se rueront sur les plats, pendant que Djogo arrivera tranquillement la fleur au fusil, pas l’envie de se dépêcher celui-ci. On remarque que certains ont plus d’appétit que d’autres, hein Martenet. Le repas se passe on rentre gentiment à l’hôtel récupérer nos affaires, jusqu’à ce qu’on se rende compte que les codes avaient changés. Saleté d’allemand, même pas le droit à une minute de retard (l’accès était jusqu’à 11h, on est littéralement arrivés à 11h01). Un de nos amis allemands nous rendra le service d’appeler la réception afin de leur expliquer notre problème, celle-ci lui répond que la femme de ménage est en train d’arriver et que nous pourrons aller récupérer nos affaires. Tout le monde récupère son barda, je m’en vais récupérer la voiture pendant que Max s’en va récupérer le J9. Problème, y a plus de J9. S’en suit un stress monumental pour savoir ou se trouvait le bus, on se dit qu’elle est à la fourrière et on nous fait remarquer que la fourrière est fermée à Fürth ! C’est le stress, sauf pour Quentin qui lui ne voyait que le siège de la voiture l’appeler. Plus de peur que de mal, Max c’était tout simplement trompé de rue. Il ramène le véhicule, et le temps de choqué nos amis allemands avec la quantités de bière vides tombant du mini, nous nous saluons une dernière fois avant de prendre la route.

La route est bonne, les rencontres improbables avec deux gars de Stuttgartt qui viendront nous aborder chaleureusement avec un "Fussball ?" ce qui permettra à Martenet de pratiquer son allemand une dernière fois en parlant à son téton (oui ces deux allemands étaient littéralement des armoires, même moi je me suis senti petit à côté) et il lui répondit "Nei, Nei, Ice Hockey". Dernier coup de stress sur cette aire d’autoroute, et on se casse direction notre suisse.

Voilà, après presque 4 pages de CR, le récit d’un week-end haut en couleurs. On se souviendra de l’accueil des Allemands qui ne nous auront pas laissé sortir le porte-monnaie une seule fois de tout le week-end. On s’est vraiment fait accueillir comme des rois, et par tout le monde, pas seulement ceux qu’on connaissait. Donc pour résumer brièvement : c’était un week-end parfait. Et comme ce fut le cas lors des 2 premières visites sédunoises en Franconie, le SpVgg a gagné. Apparemment on porte chance et certains aimeraient qu’on vienne à tous les matchs pour tenter la promotion en 1. Bundesliga. Trêves de plaisanteries, l’accueil fut, comme expliqué dans ces quelques (longues) lignes, incroyable et les échanges avec les locaux très enrichissant. On apprend plus sur le mouv en 24h par là-bas qu’en passant une année à scroller son tel sur des pages « ultras » sur insta. Et enfin, c’est rare pour être souligné, mais à l’unanimité, les 11 présents pensaient exactement pareil à l’heure de faire le bilan dans la bagnole sur ce week-end allemand. Bref, on en redemande Jean-Luc.


Dernière édition par Karlos le Mar 3 Oct - 17:58, édité 3 fois
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Message par Karlos Mar 3 Oct - 17:56

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